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GUIDE PRATIQUE

mercredi 6 février 2019

Cas particulier : la protection du soudeur

Que ce soit dans les ateliers ou sur les chantiers, les risques inhérents au travail du soudeur sont très importants.

L'Equipement de Protection Individuelle du soudeur comporte :

  • casque de soudeur avec écran en matériau adapté ou lunette avec verre adequat
  • gants en cuir avec manchettes
  • chaussures de sécurité et guêtres 
  • vêtements de travail en coton ignifugé ou textile technique ininflammable, tablier en cuir
  • protection antibruit en fonction du niveau du bruit

Les vêtements du soudeur doivent être résistants à la chaleur, aux flammes et aux étincelles. C'est pourquoi il ne faut pas porter des vêtements en tissu synthétique ou à composante synthétique. Les tissus synthétiques peuvent s'enflammer très rapidement, fondre et causer de graves brûlures cutanées.

Les vêtements de travail doivent être en coton ignifugé ou textiles techniques ininflammables, bien ajustés, dépourvus de plis, revers ou poches non dotées de rabats ; un tablier de cuir et une bavette pour cacher le cou constituent un équipement de protection complémentaire contre projections et rayonnements ultraviolets et infrarouges.

Attention, il faut savoir que les traitements d'ignifugation perdent de leur efficacité après des lavages répétés.

L'ensemble de la gamme protection corps doit répondre aux exigences des normes européennes EN ISO 11611, EN ISO 11612 et EN ISO 61482-2 : 

  • EN ISO 11611 - Protection soudeurs (retardateur de flamme)

Vêtements de protection utilisés pendant le soudage et les techniques connexes.

Classe 1 : protection contre des risques faibles lors de techniques de soudage et les situations provoquant le moins de projections et une chaleur radiante faible.

Classe 2 : protection contre des risques plus importants lors de techniques de soudage et les situations provoquant le moins de projections et une chaleur radiante faible.

  • EN ISO 11612 - Protection antifeu (retardateur de flamme)

Vêtements de protection pour les travailleurs de l'industrie exposés à la chaleur et à la flamme.

Classe A : pour la propagation de la flammeSOUDURE.png

Classe B : pour la chaleur convective

Classe C : pour la chaleur radiante

Classe D : pour les projections d'aluminium en fusion

Classe E : pour les projections de métal en fusion

Classe F : pour la chaleur de contact

  • EN ISO 61482-2 - Travaux sous tension

Vêtements de protection contre les danger thermiques d'un arc éléctrique


mardi 5 février 2019

Bien choisir ses vêtements de travail

LES TISSUS 

Les fibres composant les tissus peuvent être de diverses origines : 

  • NATURELLES 
    • Origine végétale : coton, lin, jute...
    • Origine animale : soie, laine...
    • Origine minérale : fibre de verre...
  • SYNTHETIQUES : fibres crées chimiquement dérivés de produits pétroliers, ou résultat de synthèse organique (polyamide, polyester, aramide, élasthanne, acrylique...)
  • ARTIFICIELLES : base naturelle traitée chimiquement (acétate, viscose...)

LES TISSAGES OU ARMURES :

  • La toile
  • Le sergé
  • Le satin
  • Le croisé

LES MATIERES TEXTILES :

  • Le coton : Agréable à porter, Souple, Confortable, Facile d'entretien, Bon pouvoir absorbant.
  • Le polyester : Haute résistance à la traction et aux frottement, Bonne élasticité, Infroissable, Entretien facile, Bonne stabilité coloristique.

LES FIBRES ET MELANGES SPECIFIQUES :

  • Le Cordura® est une fibre textile extrêmement résistante à l'abrasion (4 fois plus que du nylon normal, voire 20 fois plus que le coton). Il s'agit d'un textile de haute technologuie ultra solide résistant au cisaillement et à l'usure. Il présente des propriétés respirantes et sèche très rapidement. Il est par ailleurs hydrofuge, et antisalissant grâce à un traitement au Téflon.
  • Le Kevlar® est une fibre synthétique polymère, de la famille des aramides ou polyamides aromatiques, dont le nom scientifique est poly-para-phénylène téréphtalamide. Sa structure spécifique lui confère des propriétés remarquables, notamment une grande résistance à la traction et à la fatigue, aux chocs, au feu et à la corrosion.
  • Le Coolmax® est une fibre textile qui déplace la transpiration depuis le corps vers la couche extérieure du tissu.
  • Le Thinsulate est une fibre synthétique utilsée pour la fabrication de vêtements pour lesquels l'osalation thermique est une propriété recherchée.

LES TISSUS LABELISES :

L'Oeko-Tex Standard 100 est un système de contrôle et certification uniforme partout dans le monde pour les produits textiles bruts, semi-finis et finis de tous les stades de transformation.

  • LE TRAVAIL EN CHAMBRE FROIDE 

Vêtements répondant à la norme EN 342 - Vêtements de protection contre le froid.

  • L'AGRO-ALIMENTAIRE 

Vêtements répondant aux normes : classe 1 (risque hygiénique mineur) // classe 2 (risque hygiénique élevé) // classe 3 (risque hygiénique maximal)

HACCP réglemente le type de vêtements qui doivent être portés dans l'industrie alimentaire. Les vêtements conformes à la directive HACCP sont fabriqués selon la norme DIN 10524. L'accent est mis en particulier sur le choix de la couleur et le type de poches.

  • LA PROTECTION USAGE COURT

 

 


Comment bien choisir ses chaussures de sécurité ?

LES EMBOUTS DE SECURITE :

Matériaux

Les +

Les -

ACIER

Excellent confort

Aisance au niveau des orteils

Conducteur thermique

Poids

Bout de la chaussure massif

ALUMINIUM

Léger

Amagnétique

Pas d’isolation thermique

COMPOSITE

Ultra léger

Isolant thermique

Epaisseur réduite

Inaltérable

Isolation du semelage contre la chaleur

LES SEMELLES ANTIPERFORATION :

Matériaux

Les +

Les -

ACIER INOXYDABLE

Excellent confort

Couvrant un + grand panel de risques

Conducteur thermique

Poids

Bout de la chaussure massif

ALUMINIUM

Léger

Amagnétique

Pas d’isolation thermique

TEXTILE HAUTE TENACITE

Ultra léger

Athermique

100% de la surface au sol couverte

Flexible

Sensible aux rayons UV

Fragile à basses températures et aux solvants organiques

LES TIGES : 

  • CUIR : souple, résistant, et assez imperméable. Peut également subir un traitement pour améliorer son imperméabilité.
  • CUIR SUEDE : réspirant et souple
  • CUIR NUBUCK : réspirant et souple
  • CUIR SYNTHETIQUE : cout beaucoup plus faible que le cuir
  • TEXTILE : faible coût, légèreté. Bonne ventilation du pied. Mais pas ou peu imperméable
  • LES MEMBRANE IMPER-RESPIRANTE : imperméable et respirantes et ne laissent pas passer les molécules d'eau liquide qui sont plus grosses

ENTRETIEN ET HYGIENE :

Les chaussures usées ou déféctueuses doivent être réparées ou remplacées.

Les semelles des chaussures sont des vecteurs de contamination, aussi, il est important de se préoccuper tout particulièrement de leur propreté, notamment dans les secteurs alimentaires. 

Les chaussures de protection doivent obligatoirement être enfilées et ôtées dans les vestiaires.

Les chaussures de travail ou de protection doivent être nettoyées régulièrement.

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Protection des pieds : les différents types de protections

Les chaussures et bottes servent à protéger les pieds contre un grand nombre de blessures, le plus souvent associées à l'impact d'un objet lourd, ou à la perforation causée par celui-ci, ou à une glissade.

Le travail à l'exterieur, notamment les chantier BTP, les travaux en forêt et sur navires de pêche, les métiers en cuisine et dans des ateliers de fabrication alimentaire, entrainent par exemple des risques majorés d'accidents aux pieds. Elles doivent être choisies en fonction des risques présents dans le milieu de travail pour assurer la protection requise contre les risques connu.

LES EXIGENCES FONDAMENTALES :

  • SB : sécurité de base pour la norme EN ISO 20345 - Chaussures de sécurité à usage professionnel
  • PB : protection de base pour la norme EN ISO 20346 - Chaussures de protection à usage professionnel
  • O : travail pour la norme EN ISO 20347 - Chaussures de travail à usage professionnel

LES EXIGENCES ADDITIONNELLES :

  • A : protection antistatique >> ESD
  • AN : protection des malléoles
  • C : chaussure conductrice
  • CI : isolation contre le froid au niveau de la semelle
  • CR : résistance à la coupure
  • E : capacité d'absorption d'énergie du talon
  • FO : résistance aux hydrocarbures
  • HI : isolation du semelage contre la chaleur
  • HRO : résistance de la semelle à la chaleur
  • I : chaussure isolante
  • M : protection du métatarse
  • P : résistance à la perforation
  • WR : résistance à l'eau
  • WRU : pénétration et absorption d'eau

SYNTHESE :

  • S1 = SB + A+ E + arrière fermé (classe 1)
  • S1P = SB + A + E + P + arrière fermé (classe 1)
  • S2 = SB + A + E + WRU + arrière fermé (classe1)
  • S3 = SB + A + E + P + WRU + semelle crampons (classe 1)
  • S4 = SB + A + E (classe 2)
  • S5 = SB + A + E + P + semelle crampons (classe 2) 
  • P1 = PB + A + E + arrière fermé (classe 1)
  • P2 = PB + A + E + WRU + arrière fermé (classe 1)
  • P3 = PB + A + E + P + WRU + semelle crampons (classe 1)
  • P4 = PB + A + E (classe 2)
  • P5 = PB + A + E + P + semelle crampons (classe 2)
  • O1 = O + A + E+ FO + arrière fermé (classe 1)
  • O2 = O + A + E + FO + WRU + P + arrière fermé (classe 1)
  • O3 = O + A + E + FO + WRU + P + semelle crampons (classe 1)
  • O4 = O + A + E (classe 2)
  • O5 = O + A + E + P + semelle crampons (classe 2)

La classe distingue le matériau de la tige :

Classe 1 = tous les cuir ou autres matériaux sauf caoutchouc ou polymères

Classe 2 = tous caoutchoucs entièrement vulcanisés et polymères entièrement moulés


samedi 2 février 2019

Comment bien choisir son gant ?

QUELLE MATIERE OU ENDUCTION POUR QUELLE APPLICATION ?

  • Nitrile (NBR) : Elastomère synthétique

Manipulation de pièces huileuses demandant de la dextérité et de la précision. Atelier mécannique, maintenance industrielle, mécannique de précision, menuiserie, poste de montage, réparation automobile.

  • Polyuréthane (PU) : Polymère synthétique à base d'uréthane 

Manipulations fines nécessitant une grande dextérité et un excellent toucher. Industrie automobile, mécanique de précision, maintenance industrielle, industrie éléctronique, assemblage de petites pièces, laboratoire, orfèvrerie, photographie, salles blanches.

  • Latex (NR) : Elastomère naturel

Manipulation d'objets ou de matières. Conduite d'engins, travaux d'extérieur, manutention, travaux de montage, industrie de la construction, entreposage, entretien espaces verts, BTP, laboratoires, métiers de l'hygiène.

  • Cuir : Peau animale tannée

Manutention, logistique, déménageur, transport, cariste, entretien espaces verts, poste de montage, soudage.

  • PVC : Polymère synthétique thermoplastique 

Manipulation, tri des déchets, ramassage, transport, pétrochimie, raffinerie, contact avec les hydrocarbures.

  • Néoprène (NE) : Caoutchouc synthétique à base de polychloroprène

Industrie chimique, nettoyage industriel, plateformes pétrolières, raffinage, pétrochimie, travaux de forage, assainissement, pêche industrielle, sablage et grenaillage.

  • Butyle (BU) : Caoutchouc synthétique

Nettoyage industriel, laboratoires, industries chimiques.

  • PVC/HPT : Mousse de PVC

Mécanique, conditionnement manutention, manipulation de pièces, espaces verts.

  • Coton : Fibre naturelle tricotée

Pour travaux dans l'industrie manufacturière, usage générale, logistique, stockage, inspection, application de précision.

  • Nylon : Fibre synthétique tricotée sans enduction ou en support avec enduction

Manipulation d'objets ou de matières, conduite d'engins, travaux d'extérieur, manutention, travaux de montage, industrie de la construction, entreposage, entretien espaces verts, BTP, laboratoires, métiers de l'hygiène.

  • Polyester/Coton : Fibre mélangée tricotée sans enduction ou en support avec enduction

Pour travaux mécaniques, travail de conditionnement, maintenance et distribution.

  • Dyneema ou fibres haute tenacité : Fibre polyéthylène tricotée sans enduction ou en support avec enduction

Pour travaux mécaniques, travail de conditionnement, maintenance et distribution.

  • Kevlar® : fibre synthétique tricotée sans enduction ou en support avec enduction.

QU'EST CE QUE LA JAUGE ?

C'est l'unité de mesure servant à déterminer la densité des aiguilles sur la machine à tricoté. Plus la jauge est élevée, plus le tricotage est fin.

LA FINITION INTERIEURE 

  • Supportée textile : intérieur tricoté ou autres fibres permettant d'augmenter le confort ou la résistance du gant. Adaptée aux travaux de longue durée.
  • Poudrée : facilite le gantage et le dégantage sans nécessité d'augmenter l'épaisseur.
  • Chlorinée : traitement facilitant le gantage et le dégantage, sans utilisation de poudre.
  • Floquée : fibres textiles à base de coton recouvrant l'intérieur du gant. Toucher molletonnée, confortable, bonne absorption de la transpiration.

LES MANCHETTES 

  • Manchettes de sécurité : permet une bonne protection du poignet et d'une partie de l'avant-bras. Permet un habillage et un déshabillage de la main rapide.
  • Manchettes droites : permet une bonne ventilation des mains. Retrait aisé.
  • Poignet tricoté : permet de maintenir le gant en place. Evite l'intrusion de petits objets et/ou détritus dans le gants.
  • Bords roulés : augmente la résistance à la déchirure lors de l'habillage de la main.Evite aux gouttelettes de glisser sur le bras au-delà du gant.
  • Coupe crispin : protection renforcée et gant plus long. Manchette évasée pour un mouvement optimal du poignet.

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Les différents types de protection des mains et les normes associées

Les mains, dont l'usage est inhérent à tout travail, sont souvent mises à rude épreuve et subissent de nombreuses agressions : coupûres, brulûres, piqûres, déchirûres, décharges électriques, chocs, écrasements, allergies, etc... La main est le premier outils de l'homme , indispensable mais fragile, soumises à une multitude de risques au travail.

Principaux risques :

  • Mécanniques : abrasions, coupures par tranchage, déchirures, perforations, piqûres.
  • Electriques : décharges électrostatiques, avec conducteur sous tension, conductivité.
  • Chimiques et microbiologiques : pénétration de produits chimiques liquides ou poussières, perméation de produits chimiques.
  • Thermiques : froid, chaleur, feu, projection de métaux en fusion.
  • Biologiques : allergies, irritations, développement de germes pathogènes.
  • Liés aux rayonnements : radioactivité, radiationionisante.
  • Liés à la forte répétitivité des gestes.
  • Liés aux mouvements prolongés d'extension du poignet ou de préhension de la main.
  • Liés à l'exposition aux vibrations mécanniques

LES DIFFERENTS TYPES DE PROTECTION ET LES NORMES ASSOCIEES : 

  • EN 420 : 2003 : Gants de protection - exigences générales et méthodes d'essais  

Cette norme définit les critères généraux d conception et de structure, d'innocuité, de confort, d'efficacité, de marquage et d'information qui s'appliquent à tous les gants de protection. Elle concerne également les manchettes.

  • EN 388 a.b.c.d.e.f : Gants de protection contre les risques mécaniques  

Cette norme européenne indique les exigences, méthodes d'essai, marquage et information à fournir pour les gants de protection en ce qui concerne les agressions mécanniques par abrasion, coupure par tranchage, déchirure et perforation. 

a. Résistance à l'abrasion : de 0 à 4

b. Résistance à la coupure par lame : de 0 à 5

c. Résistance à la déchirure : de 0 à 4

d. Résistance à la perforation : de 0 à 4

+ Nouveaux indices :

e. Résistance à la coupe TDM : de A à F

f. Résistance aux chocs : "P" si le gants est conformeau test de protection contre les chocs

  • EN 374 : Gants de protection contre les produits chimiques et les micro-organismes 

EN 374-1 : cette norme spécifie les exigences de performance requises pour les gants destinés à la protection des utilisateurs contre les produits chimiques et/ou les micro-organismes et définit les termes à utiliser.

EN 374-2 : détermination de la résistance à la pénétration

EN 374-3 : détermination de la résistance à la perméation et à la perméabilité des produits chimiques non gazeux potentiellement dangereux en cas de contact continu

Perméation : processus par lequel un produit chimique se diffuse à travers le matériau d'un gant de protection, à l'échelle moléculaire

EN 374-4 : détermination de la résistance à la dégradation par des produits chimiques

  • EN 407 : Gants de protection - exigences générales et méthode d'essais

Cette norme spécifie les méthodes d'essai, les exigences générales, les niveaux de performance thermique et le marquage des gants de protection contre la chaleur et/ou le feu.

Comportement au feu : niveau 1 à 4

Chaleur de contact : niveau 1 à 4

Chaleur convective : niveau 1 à 4

Chaleur radiante : niveau 1 à 4 

Petites projections de métal fondu : niveau 1 à 4

Grosses projections de métal fondu : niveau 1 à 4

La température de la pièce manipulée varie en fonction du niveau de la norme : 

Niveau 1 - 100°C // Niveau 2 - 250°C // Niveau 3 - 350°C // Niveau 4 - 500°C

CERTAINS MATERIAUX PEUVENT FONDRE A TEMPERATURE ELEVEE ET REDUIRE LES PROPRIETES MECANIQUES DU GANTS

  • EN 511 - gants de protection contre le froid

Cette norme définit les exigences et les méthodes d'éssai des gants offrant une protection contre le froid transmis par convection ou conduction jusqu'à -50°C. Ce froid peut-être lié aux conditions climatiques ou à une activité industrielle.

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Les casques de protection : généralités & normes

Les casques de protection sont essentiellement déstinés à protéger la partie supérieure de la tête du porteur contre les chocs provoqués :

  • Par des chutes d'objets d'un niveau supérieur
  • Par des heurts avec des installations ou sur le sol lors d'une chute de plain-pied ou lors de travaux en hauteur
  • Par des impacts avec des éclats solides ou des liquides projetés

Ils ont un double rôle d'antipénétration et d'amortisseur.

Les risques étant différents selon le type de tâches éffectuées par l'utilisateur, il est primordial de choisir une protection de la tête adapatée.

Un casque de sécurité se compose d'une calotte et d'une coiffe. 

CES DEUX ELEMENTS SONT COMPLEMENTAIRES ET ILS NECESSITENT UNE VERIFICATION ET UN ENTRETIEN REGULIER.

LES NORMES :

  • EN 397 : Casque de protection pour l'industrie 

Elle précise les exigences physiques et de performance, les méthodes d'essai et les exigences de marquage des casques de protection pour l'industrie. Les exigences obligatoires s'appliquent aux casqeus de protection d'usage courant, utilisé dans l'industrie. Des exigences supplémentaires facultatives ne sont applicables que lorsqu'elles sont spécifiquement revendiquées par le fabricant du casque.

Cette norme fixe les critères :

  1. d'absorption des chocs jusqu'à 5KN
  2. d'ancrage et de largeur de jugulaire
  3. de surface d'aération
  4. de hauteur de port
  • EN 50365 : Casque éléctriquement isolants pour utilisation sur installations à basse tension

Cette norme est applicable aux casques éléctriquement isolants utilisés pour le travail sur ou près de parties sous tension d'installations ne dépassant pas 1000V en courant alternatif ou 1500V en courant continu. Ces casques lorsqu'ils sont utilisés simultanément à d'autres équipements de protection éléctriquement isolants, empêchent les courants dangereux de traverser les personnes par la tête.

  • EN 12492 : Equipement d'alpinisme et d'escalade - casques d'alpinistes - exigences de sécurité et méthodes d'essai
  • EN 16471Casques de sapeurs pompiers, casques pour la lutte contre les feuxd'espaces naturels
  • EN 16473 Casques de sapeurs pompiers, casques pour les opérations de secours technique

LA DUREE DE VIE DES CASQUES :

La durée de stockage est de 3 ans, à compter de la date de fabrication, si le produit est stockés dans des conditions adaptées. 

La durée de vie en service est de 5 ans à compter de la mise en service. La durée de vie en utilisation des casques démarre quand ils sont effectivement portés par l'utilisateur, donc mis en service.

La durée d'utilisation conseillée d'un casque est variable selon son matériau de fabrication (cette notion peut être indiquée sous la visière du casque).

STOCKAGE ET ENTRETIEN :

Le stock de casques doit être conservé à l'abri de la lumière (UV), de la chaleur et des intempéries. Il est déconseillé de les exposer derrière une glace, un pare-brise ou la lunette arrière d'une voiture, et il faut les remplacer après un choc important ou après l'apparition de craquelures ou fêlures. Leur entretien consiste à les laver à l'eau savonneuse, à l'exclusion de tout autre produit. Il ne faut pas appliquer sur les casques de peinture, de solvant.

PROCEDURE DE VERIFICATION :

En plus des vérifications courantes à chaque utilisation, un EPI doit régulièrement subir une vérification approfondie, réalisée par une personne compétente. Il est recommandé d'effectué cette vérification tous les 12 mois et après tout évenement excpetionnel dans la vie du produit. Elle doit être réalisée avec la notice technique fournie par le fabricant.

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